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Vade mecum

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Psyché



Répondre en citant  Mer 27 Déc 2006 | 1:51 Message

L'Asile est parsemé d'expressions obscures et son vocabulaire renvoie à des concepts très précis : nous vous proposons ce modeste lexique pour vous familiariser avec certaines notions que nous avons empruntées pour le jeu. Vous y trouverez notamment une synthèse sémiologique à propos de chacune des Familles qui, malgré son manque de pertinence clinique, vous inspirera peut-être des axes pour vos personnages. Ne vous sentez pas pour autant obligés d'y rester fidèles !

Les éléments touchant aux Familles et aux Instances sont développés plus avant dans la section clinique.


A B C D E
F G H I J K
L M N O P Q R
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Psyché



Répondre en citant  Mer 14 Mai 2008 | 14:36 Message

Aliénation

Le terme aliénation, à l'origine juridique, servit par la suite à désigner la dépossession de l'individu et la perte de maîtrise de ses forces propres au profit de puissances supérieures, que celles-ci s'exercent à un niveau individuel (aliénation mentale) ou à un niveau social (aliénation sociale ou économique).

Plus spécifiquement, l'usage du terme renvoie, contrairement à ce que l'on entend par hallucination, à une dimension perceptive du monde qui forme une certaine unité dans la durée et qui affecte grandement la conduite de l'individu. Milan Kundera écrivit dans L'immortalité que l'aliénation consiste à être « l'allié de ses propres fossoyeurs ». En ce sens, l'aliéné travaille souvent contre ses propres intérêts — voire contre ceux de l'ensemble de l'humanité.
Source : Wikipédia


Anxiolytiques

Les anxiolytiques sont des médicaments psychotropes thymoleptiques destinés à combattre les composantes psychiques et somatiques de l'anxiété. Ils possèdent toujours un effet sédatif, qui peut être majoré par l'alcool. Cette classe regroupe de nombreuses substances, parmi lesquelles les benzodiazépines restent actuellement les plus utilisées.

  • Benzodiazépines
    Elles forment une classe de médicaments psychotropes ayant en commun des propriétés anxiolytiques, hypnotiques, anticonvulsivantes et myorelaxantes. Certains de leurs représentants (lorazépam, alprazolam, bromazépam) sont préférentiellement utilisés en tant qu'anxiolytiques : elles atténuent les réactions émotionnelles exagérées induites par la peur, les frustrations ou l'inadaptation à un environnement perçu comme hostile. Elles sont donc utilisées dans le traitement symptomatique des manifestations anxieuses sévères et/ou invalidantes.

    La durée des traitements reste encore un sujet controversé : lors d'un traitement anxiolytique, il faudrait reconsidérer l'indication après un délai de quatre à six semaines, avec une limite légale de traitement de douze semaines. Le début et l'arrêt du traitement doivent être progressifs, en raison des effets indésirables plus marqués les premiers jours et d'un syndrome de sevrage possible en cas d'arrêt brutal. De plus, leur efficacité s'atténue à moyen ou à long terme et s'accompagne d'un phénomène de dépendance.

    On note souvent l'apparition d'amnésie antérograde, c'est-à-dire d'un trouble de la mémoire à court terme concernant l'enregistrement de faits nouveaux dès la prise du médicament, et d'un syndrome amnésie-automatisme, au cours duquel le sujet accomplit automatiquement des tâches après la prise du produit sans pour autant s'en souvenir.

  • Carbamates et composés assimilés
    Comportant un mode d'action proche de celui des benzodiazépines, les carbamates (méprobamate notamment) ont des propriétés pharmacologiques proches de celles-ci : sédation, anxiolyse et myorelaxation.

    L'existence d'un risque de dépendance physique et psychique plus important que pour les benzodiazépines impose un arrêt progressif lors d'un traitement prolongé.

  • Autres composés
    D'autres molécules, commercialisées comme anxiolytiques, appartiennent à des familles chimiques très diverses : l'hydroxyzine dans les manifestations mineures de l'anxiété, la buspirone qui présente seulement un effet anxiolytique…

    Les béta-bloquants (acébutolol, aténolol…) ne sont pas anxiolytiques mais sont employés, à tort, comme anxiolytiques du fait de leur action sur certaines manifestations somatiques (cardiaques en particulier) de l'anxiété.
Source : Bernard Renaud, Institut des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques

Autisme

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Source : MediaDico
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Répondre en citant  Mer 14 Mai 2008 | 14:37 Message

Ça

Introduit initialement par Georg Groddeck, le concept du Ça (das Es) fut modifié et développé par la suite en 1920 dans la seconde topique, puis en 1923 dans Le Moi et le Ça de Freud. Totalement inconscient, le Ça, marquant l'indifférenciation, est le centre des pulsions et donc de l'énergie psychique de l'individu. Il est avec le Moi et le Surmoi l'une des trois instances psychiques.

Résultante d'une part d'un capital inné et héréditaire, somme des caractères de l'espèce (sexualité, agressivité), d'autre part de l'acquis de l'individu, fruit de son expérience et du refoulement des pulsions qui n'ont pu s'exprimer (et qui réapparaissent sous une autre forme), le Ça est la forme première de l'appareil psychique au cours de son développement.
Source : Wikipédia — Voir aussi : Psychiatrie infirmière
Pour en savoir plus : notre section clinique

Catalepsie

Du grec kata, contre, en commençant, en achevant, exprimant une idée de dégradation, de recul, et leptos, mince, faible, qui affaiblit.

Perte de la motricité volontaire et de tout ou partie de la sensibilité. On a écrit que c'est "l'art de jouer à faire le mort". Elle est associée à une hypertonie pouvant aller jusqu'à la rigidité.

La catalepsie décrit la suspension complète du mouvement volontaire des muscles dans la position où ils se trouvent placés. L'attitude qui s'en dégage est celle d'une statue ou d'un mime conservant une position figée en pleine action : on parle aussi de "flexibilité cireuse". Un patient dans un tel état peut rester des heures dans une même position, même si elle lui est inconfortable — qu'un individu sain en serait incapable — donnant ainsi l'impression d'être passé à l'état de cadavre. Il s'agit par exemple du signe de l'oreiller : si l'on retire l'oreiller sous la tête du patient, celle-ci reste soulevée.

Cette affection peut s'observer entre autres dans les états hypnotiques, l'hystérie, la schizophrénie ou à la suite de la prise de neuroleptiques.
Sources : BioTop, Wikipédia

Catatonie

Du grec kata, contre, en commençant, en achevant, exprimant une idée de dégradation, de recul, et tonos, tension.

Introduit par Valentin Magnan et décrit par Kahlbaum en 1874, ce syndrome s'exprime dans la sphère physique comme psychique et se traduit par des troubles psychomoteurs et des perturbations neurovégétatives. Le malade présente un étonnant état de passivité, tant au niveau des mouvements musculaires que de l'expression orale. Il associe généralement trois signes :

  • Négativisme : opposition à toute proposition, « refus de tout contact avec autrui et avec le réel » (Henri Ey). Il peut tout aussi bien s'agir d'un refus du regard, d'un mutisme, d'une anorexie, voire d'un apragmatisme total.

  • Passivité : paradoxalement, le sujet peut aussi présenter occasionnellement des attitudes d'acceptation passive, par suggestibilité.

  • Syndrome moteur : perte de l'initiative motrice, raideur généralisée, attitude figée, résistance active aux tentatives de mobilisation. On peut observer une catalepsie ou des phénomènes parakinétiques (maniérisme, stéréotypies, pathétisme, impulsions), une écholalie, une échopraxie… Parfois, l'évolution est ponctuée par des accès d'agitation psychomotrice soudaine, par des crises clastiques où l'état d'immobilisme laisse place à des cris, des mouvements violents, pouvant aller jusqu'à mettre en danger les membres de l'entourage.
Rencontrée surtout dans la schizophrénie, la catatonie associe des symptômes somatiques de dysautonomie : troubles tensionnels, oedèmes des membres inférieurs, sueurs profuses, cyanose des extrémités, hypersalivation. Elle peut aussi provenir de troubles de l'humeur (mélancolie majoritairement) ou d'affections neurologiques. Son évolution sans traitement peut aboutir à la mort par anorexie ou déshydratation.
Sources : BioTop, Wikipédia

Compendium

Résumé de l'ensemble d'une science, d'une doctrine. Par extension : brève synthèse d'une totalité.
Source : CNRTL

Condensation

« Cela consiste à représenter par un seul élément du contenu manifeste une multiplicité d'éléments (image, représentation…) du contenu latent. Inversement, un seul élément du contenu latent peut être représenté par plusieurs éléments du contenu manifeste. » (Jean Laplanche, Jean-Bertrand Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse)

Il s'agit un travail de "compression" différent d'un simple résumé : par exemple, une personne peut tout à coup revêtir l'apparence d'une autre et prendre le caractère d'une troisième. On voit la condensation à l'œuvre dans le symptôme et d'une façon générale dans les diverses formes de productions de l'inconscient (lapsus, mots d'esprit…) mais c'est dans le rêve qu'elle est le mieux mise en évidence.
Source : Wikipédia
Psyché



Répondre en citant  Mer 14 Mai 2008 | 14:38 Message

Délire

Perturbation globale, parfois aiguë et réversible, parfois chronique du fonctionnement de la pensée, caractérisée par des pensées déirantes — c'est-à-dire des idées manifestement en désaccord avec la réalité et les croyances habituellement partagées — et dont le sujet est convaincu. Il représente un symptôme, et en ce sens peut prendre des significations très diverses selon le contexte dans lequel il apparaît, et selon son type. Les causes en sont multiples.

Le discours délirant peut être analysé selon cinq axes :
  • Mécanisme : c'est le processus par lequel l'idée délirante s'édifie. On distingue :

    • Hallucination : perception là où il n'y a rien à percevoir.

    • Illusion : perception déformée.

    • Interprétation : perception correcte mais attribution d'un sens délirant.

    • Intuition : apparition d'une idée qui s'impose comme une évidence, sans vérification ni tentative de justification logique.

    • Imagination : la délire se contruit comme une histoire imaginaire, grandiose.

  • Thème : contenu du délire. Les thèmes délirants sont variés mais peuvent être regroupés en grandes catégories : persécution, revendication, jalousie, mégalomanie, erotomanie, hypochondrie, auto-accusation, mysticisme…

  • Adhésion : charge affectictive associée au délire.

  • Systématisation : degré de logique et de cohérence interne. Certains délires hautement systématisés peuvent aller jusqu'à entraîner l'adhésion de l'entourage tandis que d'autres témoignent pour quiconque d'une importante désorganisation de la pensée.

  • Extension : pour les délires systématisés, on parle d'extension en secteur lorsque le délire reste cantonné à un sujet précis, ou bien en réseau lorsqu'il il envahit peu à peu toute la vie psychique.
Source : Wikipédia

Déplacement

« Fait que l'accent, l'intérêt, l'intensité d'une représentation est susceptible de se détacher d'elle pour passer à d'autres représentations originellement peu intenses, reliées à la première par une chaîne associative. » (Jean Laplanche, Jean-Bertrand Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse)

C'est le procédé par lequel, suivant une série d'associations, l'investissement pulsionnel se déplace de son objet initial vers un détail moins "sujet à controverse". Il n'y a pas de correspondance entre l'intensité psychique d'un élément donné du contenu manifeste et celle des éléments du contenu latent auquel il est associé.
Source : Wikipédia
Pour en savoir plus : notre section clinique

Déviance

Notion de sociologie désignant des comportements en non-conformité avec les normes socialement admises. La récurrence démontre que ces conduites échappent à la pression sociale, menaçant dès lors le système dans sa globalité. Mais, à leur tour, les conduites déviantes démontrent le caractère changeant des sociétés : les normes étant sujettes à des modifications, certaines conduites déviantes peuvent donc devenir conformistes.

Toute conduite déviante n'est pas forcément négative : une déviance s'écartant des normes pour s'élever vers un modèle idéal, de valeurs par exemple, constitue une "déviance positive". Cette notion demeure cependant elle aussi relative.
Source : Wikipédia
Psyché



Répondre en citant  Mer 14 Mai 2008 | 14:39 Message

Elation

Du latin elatus, élevé, relevé. Participe passé passif de effere, porter hors de, soulever, lui-même dérivé préfixé de ferre.

En 1951, le mot élatif s'emploie pour désigner un procédé grammatical qui exprime la qualité à un degré intensif. Le terme élation est relativement peu utilisé en français, bien d'avantage en anglais, où l'on trouve aussi le verbe to elate, rendre très heureux et fier, elating, elation.

Ce mot désigne une euphorie pathologique, parfois accompagnée d'un plaisir intense, ou un état psychologique de fierté et d'optimisme exacerbés, totalement à l'inverse de ce qui qualifie généralement un état dépressif. Ce changement de l'humeur, hors des "normes" de l'individu, s'accompagne aussi d'un changement des activités physiques, d'une logorrhée et d'une hyperactivité. Il n'est pas rare que le sujet ait, dans le même temps, des poussées de mégalomanie.
Source : BioTop

Psyché



Répondre en citant  Mer 14 Mai 2008 | 14:39 Message

Fantasme

« Scénario imaginaire où le sujet est présent et qui figure, de façon plus ou moins déformée par les processus défensifs, l'accomplissement d'un désir et, en dernier ressort, d'un désir inconscient. » (Jean Laplanche, Jean-Bertrand Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse)

Traduction de l'allemand phantasie inventé par Sigmund Freud, le terme est un compromis entre deux termes existants : phantasme (hallucination) et fantaisie (grande capacité à imaginer). Le fantasme se comprend comme une élaboration dérivée de plusieurs éléments, mettant en jeu différentes pulsions inscrites dans l'histoire du sujet. Le fantasme est formation de compromis : il élabore différents matériels, dont certains sont conscients et d'autres non. Certains fantasmes peuvent demeurer inconscients.

Dans le langage courant, un fantasme désigne une fixation mentale ou une croyance irraisonnée pouvant, dans certains cas, conduire à des actes excessifs. Une forme atténuée, en principe moins dangereuse, est la lubie.
Source : Wikipédia

Forclusion

Terme de vieux français qui signifie "clore dehors", ou "fermer dehors" (de foris, ce qui est mis à part, de côté, et clore, fermer).

Tiré du vocabulaire juridique, où il désigne la déchéance d'un droit qui n'a pas été exercé dans les délais prescrits, le terme de forclusion a été introduit dans le langage psychanalytique contemporain par Lacan pour traduire un mot utilisé par Freud, Verwerfung, et désigner le mécanisme de défense spécifique à la psychose, qui en serait l'origine.

La forclusion se distingue du refoulement en ceci que les signifiants forclos ne sont pas contenus dans l'inconscient du sujet, ils sont hors de la sphère symbolique du sujet, de toute instance psychique. Non seulement "oubliés" mais perçus comme n'ayant jamais existé, ils ne font pas retour de l'intérieur, comme les pulsions névrotiques refoulées, mais reviennent à travers le délire et l'hallucination, de l'extérieur.
Source : Wikipédia — Voir aussi : DITL, Psychiatrie infirmière
Psyché



Répondre en citant  Mer 14 Mai 2008 | 14:40 Message

Hallucination

Définie par Henry Ey comme une "perception sans objet à percevoir", elle se distingue d'une illusion qui est une perception anormale d'un stimulus externe. On distingue deux types d'hallucination :

  • Hallucinations psychosensorielles

    Elles sont objectivées par l'un des cinq sens, isolément ou simultanément, et apparaissent comme situées dans l'espace, ce qui ajoute à la conviction de celui qui les perçoit.

    • L'hallucination auditive est la plus fréquente. Il peut s'agir de sons simples (notes de musique, bruits de cloches…) ou, plus souvent, de voix : on parle alors d'hallucination acoustico-verbale. Il peut s'agir d'une ou de plusieurs voix, dont la thématique peut être en rapport avec un contenu délirant, souvent persécutif. Les voix peuvent commenter les actes ou les pensées du patient, voire converser entre elles : on parle alors d'hallucination de conversation. Le patient prend souvent une attitude d'écoute et peut converser avec ses voix (dialogue hallucinatoire), voire leur obéir (syndrome d'influence).

    • L'hallucination visuelle, plus rare, peut être simple ou complexe. Il peut s'agir de visions assez typiques, comme celle d'animaux effrayants (zoopsies) dans le delirium tremens de l'alcoolique, ou encore l'hallucination élaborée "lilliputienne" du syndrome de Charles Bonnet.

    • L'hallucination olfactive ou gustative est encore plus rare. En général, il s'agit d'un goût ou d'une odeur désagréable, en rapport avec la décomposition ou la putréfaction.

    • L'hallucination tactile peut prendre des formes très diverses, et concerner tout ou partie du corps, être à type d'effleurement ou de grouillement de parasites, avoir un contenu érotique ou désagréable.

    • L'hallucination cénesthésique concerne la sensibilité profonde, proprioceptive.

  • Hallucinations psychiques

    Dépourvues de spatialité, elles ne présentent pas suffisamment de caractéristiques sensorielles pour être confondues avec une perception et sont en général vécues comme un phénomène psychique empreint d'un sentiment d'étrangeté : imposition de pensées, télépathie, intrusion dans les pensées. Il s'agit le plus souvent d'hallucinations psycho-verbales : voix intérieures parfois difficiles à distinguer de l'activité mentale propre du sujet, n'ayant pas vraiment de timbre.
L'hallucination peut avoir des causes multiples : intoxications par des drogues (psilocybine, LSD, PCP, mescaline, et dans une moindre mesure l'ecstasy), pathologies psychiatriques (notamment les psychoses, comme la schizophrénie), neurologiques (maladie de Parkinson, maladie des corps de Lewy diffus, atrophie multi-systématisée, paralysie supranucléaire progressive), organiques (épilepsie, méningo-encéphalites infectieuses) ou du sommeil (narcolepsie).
Source : Wikipédia


Hypnotiques

Les hypnotiques sont des médicaments psychotropes nooleptiques (dépresseurs de la vigilance) qui visent à traiter l'insomnie. Ce terme ne désigne pas un groupe homogène de produits mais s'applique à toute substance capable d'induire ou de maintenir le sommeil, soit en le favorisant (effet sédatif) soit en le forçant (effet hypnotique).

Le traitement par un hypnotique ne dure censément qu'une à deux semaines — le maximum légal étant de quatre semaines — et sa mise en route ainsi que son arrêt doivent être progressifs car un syndrome de sevrage peut survenir, avec notamment une insomnie de rebond. L'effet sédatif des hypnotiques peut être majoré par l'alcool.

  • Plantes
    Les spécialités à base de plantes, les infusions ou les décoctions peuvent être utilisées dans le traitement de première intention des troubles mineurs du sommeil. Parmi les plus courants, l'aubépine, la passiflore, la valériane, le tilleul…

  • Anti-histaminiques
    Ces produits (doxylamine, alimémazine), peu toxiques, ne sont cependant pas de véritables hypnotiques car ils possèdent des effets résiduels fréquents, du fait de l'impossibilité de dissocier l'effet anti-histaminique de leur effet sédatif.

  • Benzodiazépines
    Elles forment une classe de médicaments psychotropes ayant en commun des propriétés anxiolytiques, hypnotiques, anticonvulsivantes et myorelaxantes. Certains de leurs représentants (midazolam, triazolam, nitrazépam) sont préférentiellement utilisés en tant qu'hypnotiques, dont ils forment la majeure partie.

    Ces molécules augmentent généralement la durée totale du sommeil. Par ailleurs, elles peuvent traiter l'anxiété sous-jacente à bon nombre d'insomnies. Cependant, on note la diminution des stades III et IV du sommeil lent (phases réparatrices) et la diminution du sommeil paradoxal (phase pendant laquelle s'effectuent les rêves). De plus, leur efficacité s'atténue à moyen ou à long terme, ceci accompagné d'un phénomène de dépendance.

    On note souvent l'apparition d'amnésie antérograde, c'est-à-dire d'un trouble de la mémoire à court terme concernant l'enregistrement de faits nouveaux dès la prise du médicament, et d'un syndrome amnésie-automatisme, au cours duquel le sujet accomplit automatiquement des tâches après la prise du produit sans pour autant s'en souvenir.

  • Molécules apparentées aux benzodiazépines
    Au nombre de deux (la zopiclone et le zolpidem), elles sont aussi efficaces que les benzodiazépines et semblent entraîner un risque moindre de dépendance ou d'amnésie antérograde, tout en induisant un sommeil plus proche du sommeil physiologique.
Source : Bernard Renaud, Institut des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques

Hystérie

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Répondre en citant  Mer 14 Mai 2008 | 14:40 Message

Idéal du Moi

L'idéal du Moi (Idealich) est un modèle auquel le sujet cherche à se conformer. Il accompagne le processus de socialisation tout au long de la formation de la personnalité en se faisant le substitut de la toute puissance de l'enfant, qui passe de "je peux tout" (Moi-idéal) à "je voudrais tout pouvoir" (idéal du Moi), pour la construction de son Moi. Le Moi se compare et se construit par rapport à un idéal personnel, à une référence permettant au sujet de se dépasser, qui se forme progressivement au cours de l'enfance par identification aux personnes proches — souvent les parents — aimées et admirées.
Source : Psychiatrie infirmière
Pour en savoir plus : notre section clinique
Psyché



Répondre en citant  Mer 14 Mai 2008 | 14:41 Message

Logorrhée

Du grec logos, discours, science, raison, et rhein, couler.

Besoin irrépressible de parler en un flot continu et souvent incohérent de mots. On parle aussi de "diarrhée" ou "d'incontinence" verbale. De façon péjorative, on utilise également le terme logorrhée pour qualifier un discours long et ennuyeux.
Source : BioTop
Psyché



Répondre en citant  Mer 14 Mai 2008 | 14:42 Message

Mansions

Chacun des différents lieux dans lesquels se produisait l'action et qui étaient représentés simultanément sur la scène du théâtre au Moyen-Age.
Source : MediaDico

Mégalomanie

Du grec megalê, grand et du latin mania, habitude bizarre, folie.

La mégalomanie est considérée par les spécialistes comme une "surestimation délirante" de ses capacités. Les malades atteints de mégalomanie se considèrent comme des êtres supérieurs et peuvent s'identifier, en fonction de leur culture, à Dieu ou à un roi, un empereur, au maître du monde, entre autres.
Source : BioTop

Mélancolie

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Moi

Individualisé en 1920 dans la seconde topique freudienne qui le distingue du Ça et du Surmoi, le Moi (Ich) est celle des trois instances qui distingue réalité interne et réalité externe. C'est la partie de la personnalité la plus consciente, la plus en contact avec l'extérieur, et qui s'efforce de faire régner l'influence du dehors sur le Ça.

Seule instance soumise au principe de réalité (pensée objective, socialisée et verbale), le Moi a un rôle de régulateur et de médiateur et s'aide de mécanismes de défense inconscients — refoulement notamment — lorsque les pulsions ne peuvent être acceptées et doivent être déviées de leur objet. Porteur de multiples fonctions, il présente la personnalité comme unifiée, cohérente — les représentations inconciliables avec cette affirmation seront cause de déplaisir. Le Moi occupe une position ambiguë : il s'affirme comme l'ensemble du sujet, alors que lui échappent certaines parties de la personnalité, et qu'il n'est lui-même pas que conscient.
Source : Wikipédia — Voir aussi : Psychiatrie infirmière
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