Tournez la poignée…
Et voici devant vous une construction titanesque, l'horloge des dieux, les rouages de l'univers peut-être, rutilants de chrome, d'acier, de titane et d'encore tant d'autres reflets froidement métalliques. Des passerelles larges comme des autoroutes s'entrelacent au-dessus d'un abîme vertigineux, d'innombrables autres s'étendent encore aux étages supérieurs, comme si quelqu'un avait voulu couvrir le ciel de traits rageurs et mécaniques.

Flotte-t-elle simplement dans le vide ? Est-elle la voûte-même des cieux ? Les curieux auront beau l'arpenter en tous sens, il leur restera impossible de déterminer où et comment cette structure prend son ancrage. Partout, des échelles, des ascenseurs, des boutons, des leviers, des rouages en tous genres animent cet édifice en perpétuelle activité. Une forme de vie en constant remaniement, des artères de fer abritant de minuscules drones cuivrés en guise de globules rouges… Méfiez-vous des drones de platine, qui prennent leur tâche de gardiens très à cœur !